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  • Culture Émergence

De la violence ordinaire...

Dernière mise à jour : 5 août 2019


Vous trouverez ci-dessous un extrait de texte. Bien qu'il soit écrit avec un peu de maladresse, je le trouve très intéressant. On peut ne pas être d'accord avec tout, mais il présente l'avantage de faire fonctionner nos neurones...


« [Tou·te·s violent·e·s] ?


Parlons de violences plus générales, celles de la vie de tous les jours. Quand on refuse un euro à [un·e] SDF, quand on achète des fringues chez des marques qui les font [fabriquer] en Chine, en Inde ou au Bangladesh par des [ouvrier·ère·s] sous [payé·e·s], qui n’ont parfois même pas 8 ans. Quand on hurle et met la pression sur l’[infirmier·ère] [débordé·e], [le·la] prof [dépassé·e]. Quand on envoie nos [grands-parents] dans des hospices où les serpillères qui servent à nettoyer les chiottes sont mieux traitées que nos [aïeul·e·s]. Quand on n’intervient pas ou [qu’on ne prend] même pas la peine d’appeler la police alors que [quelqu’un·e] est en train de se faire frapper/violer au bout de la rue. Quand on ne fait pas vacciner ses gosses. Quand on frappe son·sa partenaire, ses gosses, son chien. Quand on hurle sur l’[opérateur·rice] de [Pôle emploi], ou de la sécu, qui n’y est pour rien. Quand on regarde un film porno alors qu’il y a 99 % de chances que les [acteur·rice·s] n’ont pas tourné le film par amour pour ce métier, ou qu’on paye [un·e prostitué·e], idem, sans être [sûr·e] que cette personne fait ce boulot par réel choix, si toutefois c’est possible. Quand, sous couvert d’humour, on tient des propos racistes, sexistes, homophobes. Quand on donne de la merde à bouffer à nos boules de poils adorées ou qu’on les abandonne au bord de la route pour partir à Dubaï. Quand on claque la porte au nez des [pompier·ère·s] et qu’ensuite on les insulte parce qu’[il·elle·s] n’ont pas assez d’[effectifs], ou pas le matériel pour aller sortir le chat de l’arbre où il est coincé. Quand on appelle nos parents juste pour qu’[il·elle·s] gardent les mioches, le chien, ou qu’[il·elle·s] nous filent un peu d’argent. Quand on traite cette personne qui dit avoir été battue/violée de [menteuse]. Et je [pourrais] continuer comme ça pendant encore des heures et des heures. Nous sommes [tou·te·s violent·e·s], qu’on s’en rende compte ou non, qu’on l’admette ou non.


Alors, si on arrêtait [tou·te·s] l’hypocrisie en arrêtant, comme le [dit] si bien [Mickey 3D], de [frapper] du poing sur la table et [de] se rasseoir pour se calmer[1], qu’on admettait que nous sommes [tou·te·s] un peu [violent·e·s,] qu’importe comment, et qu’on allait la combattre [cette violence —], quelle que soit l’injustice, qu’elle concerne les humain·e·s ou les non humain·e·s ? Et si on allait à cette conférence écouter ce que ces gens ont à dire, lire ce livre pour se faire sa propre idée, et qu’en rentrant à la maison on adopte un comportement en adéquation avec nos valeurs ? Et si, tiens, on allait faire un tour à la prochaine Vegan Place près de chez nous, juste pour voir, manger un gâteau dont la fabrication n’a fait de mal à personne, ou poser [des] questions ? Qui sait [?] [On] pourrait se rendre compte qu’en fait on veut [tou·te·s] la même chose : la justice et la paix. »

[1] Les gens raisonnables







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