top of page

Une journée d'Ivan Denissovitch

  • Culture Émergence
  • 29 oct. 2019
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 oct. 2019


Ayant vécu l’enfer du Goulag, Alexandre Soljenitsyne nous livre un roman court narrant la vie éprouvante des détenus, tous tendus vers un seul but : survivre à la journée qui s’annonce.

Écrit dans une langue alerte et cocasse, l’auteur nous dépeint la journée millimétrée et chronométrée d’un zek — un prisonnier — qui doit, le temps de ces 24 heures, braver le froid extrême, supporter les multiples brimades, lutter pour se nourrir, travailler dur, éviter la maladie — souvent fatale —, pallier les vols commis par les détenus eux-mêmes ou par leurs surveillants, essuyer les innombrables vexations et survivre aux trop fréquentes punitions.

Entre magouilles, entraide, combines, camaraderie, défiance, gentillesse, partage, jalousie, l’auteur nous entraîne dans une aventure triste, certes, mais où l’espoir de vivre coûte que coûte l’emporte sur tout.

Pour avoir été fait prisonnier par les Allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale, Choukhov est condamné à une peine de 10 ans, car sa captivité dans les rangs de l’ennemi est jugée comme une trahison par le régime stalinien, une sorte de passage à l’ennemi. Il n’aurait pas dû se faire prendre...

Malgré l’horreur dépeinte, j’ai dévoré ce livre, effarée par ce que des hommes captifs d’une dictature peuvent faire subir à d’autres juste pour ne pas les rejoindre dans leur misère... Et pourtant, sans gardes serviles et zélés, tout cela n’aurait peut-être pas existé.

Si vous ne connaissez pas encore Alexandre Soljenitsyne, voici un livre court qui vous permettra de le découvrir et d'appréhender son style. Ne passez pas à côté.





コメント


©2019 by Mon site. Proudly created with Wix.com

bottom of page