top of page
  • Culture Émergence

Le chardonneret

Dernière mise à jour : 5 août 2019

N'achetez pas Le Chardonneret ! Je viens de terminer ce roman fleuve de Donna Tartt. Malgré la ribambelle de critiques dithyrambiques, laudatives et élogieuses(1) et le prix Pulitzer décerné, rarement je me serai autant forcée à finir un livre… qui n’en finit pas. La version poche compte 1 090 pages consacrées à l’histoire. En ce qui me concerne, au moins 500 sont superflues.

Bien que l’intrigue erratique puisse se révéler intéressante ici ou là, ce que le livre aurait perdu en épaisseur, il l'aurait gagné en profondeur et en intensité. Que de verbiage inutile(2), on a le sentiment que Donna Tartt tartine des mots côte-à-côte pour emplir des pages. Un nombre incalculable de fois, elle revient sur tel ou tel sentiment du personnage principal, sur tel doute, sur telle question… Les atermoiements du héros fatiguent et lassent.

Un livre lisse et sans âme qui ne laissera guère de traces, une fois la dernière page tournée.


14 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page