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  • Culture Émergence

La cloche de détresse

Dernière mise à jour : 5 août 2019

Sylvia Plath écrit là son seul roman. Encore une fois, la critique de l'intelligentsia est unanime. Un classique de la littérature américaine (Le Figaro), roman culte... Sylvia Plath s'inspire de sa propre expérience pour écrire son histoire. Celle d'une jeune femme exigeante avec elle-même et les autres, observatrice, comme extérieure au monde qui l'entoure. Très vite, ses troubles bipolaires empirent, son insatisfaction perpétuelle dérange, nous sommes dans les années 1950... Elle sombre dans la dépression, ne dort plus et finit par être internée contre son gré. Que dire de cette descente aux enfers ? Qu'elle est triste, infiniment triste pour l'auteure puisqu'elle l'a vécue ? Bien sûr ! Comment ne pas être touché·e par toute cette souffrance ? Mais par ailleurs, je suis restée sur ma faim. Ce roman sans style ne m'a pas captivée. Son écriture brouillonne m'a vite lassée. On saute du coq à l'âne, rien n'est fouillé, tout y paraît superficiel. Les personnages secondaires ne sont qu'effleurés alors qu'on en sent toute l'importance. L'auteure semble obsédée par sa seule personne, son mal-être. Certainement un des effets de sa maladie qui l'ont empêchée de rédiger un texte cohérent et construit. Sylvia Plath n'était visiblement pas guérie, elle n'était qu'en sursis comme en témoigne son suicide dans le mois qui suivit la parution de son étrange « autobiographie ». J'ai terminé la lecture de ce livre, parce que je l'avais commencé et que j'avais espoir que, les pages tournant, il se révèle passionnant. Il ne l'est pas…


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